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Deux grandes dames: Bertha Wilson et Claire L'Heureux-Dubé à la Cour suprême du Canada (Biographies et mémoires)
Par Constance Backhouse. 2021
Bertha Wilson et Claire L'Heureux-Dubé ont été les premières femmes juges à la Cour suprême du Canada. L'une représentait le…
Canada anglais, l'autre le Québec. De milieux et de tempéraments opposés, les deux femmes ont affronté des défis similaires. Leurs nominations judiciaires dans les années 1980 ont ravi les féministes et bousculé l'establishment juridiqueMichelle Obama, first lady
Par Liza Mundy. 2009
"L'histoire de la nouvelle First lady est celle d'une battante, remportant toutes les victoires sur ses origines. Michelle Robinson est…
issue d'une famille afro-américaine modeste installée à Chicago à la suite de la Dépression des années 30. Fille d'un père employé municipal et d'une mère femme au foyer, elle a grandi dans un quartier en proie à la ségrégation raciale. Reçue à la prestigieuse université de Princeton, elle a ensuite fait des études de droit à Harvard. Devenue, à force de travail, une brillante avocate d'affaires, elle a toujours voulu mettre ses compétences au service du plus grand nombre. C'est dans le premier cabinet d'avocats où elle a travaillé qu'elle a rencontré Barack Obama, venu faire un stage d'été. Ils sont mariés depuis 1992. Femme moderne, mère de famille attentive pour leurs deux filles Malia et Sasha, conseillère précieuse et moteur de son mari, elle le stimule, l'accompagne, n'hésite pas à le critiquer et à exister à ses côtés [...]". -- 4e de couvLoger à la même adresse (Réparation)
Par Gabrielle Anctil. 2023
Dans la perspective de la crise écologique, ainsi que des crises sociales multiples liées à l'appauvrissement de la classe moyenne,…
à l'inversion de la pyramide d'âge, à l'isolement des personnes vivant seules, on ne résoudra pas la crise du logement uniquement en bâtissant de nouvelles habitations, parce que l'enjeu est plus complexe qu'un simple manque de pieds carrés. Il faut l'aborder aussi en imaginant un mieux-vivre ensemble, une façon d'enrichir notre mode de vie par la force du groupe, par l'incroyable richesse de la vie en communautéL'univers Maranda: même le diable a droit à un avocat
Par Christian Tétreault. 2023
Un criminaliste flamboyant, les pires bandits de l'histoire judiciaire du Québec: Bienvenue dans l'univers Maranda. Avocat de génie qui tétanisait…
la partie adverse et imposait le respect aux juges les plus coriaces, ardent défenseur des droits et libertés fasciné par le parcours des hors-la-loi qu'il représentait, homme respectable que l'amour a traîné sur le banc des accusés: Léo-René Maranda (1932-2012) était la complexité faite homme. Découvrir l'univers Maranda, c'est plonger dans une époque révolue où les figures mythiques de Brian Erb, Richard Foley, Monica-la-mitraille, Gérard Fontaine, Donald Côté et Alain Charron couraient encore les rues, protégées par la verve de leur éblouissant défenseurDe la couleur des lois: Une histoire juridique du racisme au Canada entre 1900 et 1950
Par Constance Backhouse. 2009
Malgré l’ouverture proclamée des Canadiens face à la diversité ethnique et culturelle, l’histoire canadienne n’en est pas moins marquée par…
la discrimination systématique. Cet ouvrage expose la ténacité juridique de cette discrimination par l’entremise d’un examen de six arrêts judiciaires déterminants entre 1900 et 1950 qui démontrent comment le système juridique canadien fut complice de la discrimination raciale. Les cas retenus font exemples des diverses façons dont le racisme a opéré dans les différents environnements juridiques du Canada. On y retrouve ceux d’Eliza Sero, qui a présenté en 1921 une revendication à la souveraineté Mohawk, de Wanduta, un Heyoka de la nation Dakota, qui visait à faire reconnaître son droit de célébrer la traditionnelle danse des herbes sacrées en 1903, d’Ira Johnson, qui a eu à subir le courroux du Ku Klux Klan en raison de son désir de contracter un mariage mixte en 1930, de Yee Clun, un restaurateur canadien d’origine chinoise à qui l’on avait refusé le droit d’employer des femmes blanches en 1924 et de Viola Desmond, qui avait été empêchée par le personnel d’un cinéma de s’asseoir dans une section réservée aux Blancs en 1946. De la couleur des lois illustre l’ambiguïté opérationnelle ainsi que l’étonnante et sournoise persévérance du racisme à l’oeuvre dans le système juridique canadien. De la couleur des lois est la traduction française de Colour-Coded: A Legal History of Racism in Canada (University of Toronto Press, 1999), qui a été gagnant du prix Joseph Brant en 2002.Cet ouvrage étudie les conditions d’émergence historiques et discursives du « droit de (la) traduction » et du droit qui…
l’administre : le droit d’auteur. Privilégiant une approche essentiellement archéologique, l’auteur montre comment la conception classique de la traduction a joué un rôle sensible dans la formation du discours juridique qui a contribué à l’avènement de l’auteur et de son droit tels que conçus aujourd’hui. L’auteur examine les implications culturelles, politiques et éthiques du droit de traduire, surtout pour les pays en développement, engageant par là une perspective postcoloniale. Soucieuse d’une meilleure diffusion du patrimoine culturel mondial, la politique du droit de traduire qu’il propose n’interroge pas seulement le droit d’auteur comme catalyseur de la marchandisation de la production intellectuelle, mais également le droit international comme instrument de l’impérialisme culturel de la mondialisation. Conçu désormais hors du champ juridique traditionnel mais plutôt dans celui d’une résistance politique, l’auteur démontre comment le droit de traduction devient alors un « droit à la traduction ».